La génération Z et les jeunes milléniaux croient toujours en l’accession à la propriété, et ils sont prêts à faire des sacrifices pour y parvenir.

Christian Richard
jeudi, août 22, 2024
La génération Z et les jeunes milléniaux croient toujours en l’accession à la propriété, et ils sont prêts à faire des sacrifices pour y parvenir.

Bien que les jeunes candidats à l’accession à la propriété au Canada soient confrontés à davantage d’obstacles financiers aujourd’hui – notamment des prix immobiliers, des taux d’intérêt et un coût de la vie plus élevés que ceux de leurs parents – beaucoup continuent d’aspirer à devenir un jour propriétaires d’un bien immobilier. Malgré les difficultés chroniques liées à l’accessibilité et à l’offre de logements, la nouvelle génération d’acheteurs au Canada1 estime que posséder sa propre maison reste avantageux en tant qu’investissement à long terme.

Selon un récent sondage de Royal LePageMD, mené par Hill & Knowlton,2 84 % des Canadiens adultes de la génération Z et de la jeune cohorte de la génération Y, soient ceux âgés de 18 à 38 ans ou nés entre 1986 et 2006 et désignés dans ce communiqué comme les nouvelles générations, croient que l’accession à la propriété est un bon investissement.

Parmi les personnes interrogées ne possédant pas actuellement de résidence principale, les trois quarts (74 %) de celles qui font partie des acheteurs des nouvelles générations déclarent que l’accession à la propriété est une priorité pour elles et une étape qu’elles espèrent franchir au cours de leur vie. Les jeunes acheteurs savent que l’accession à la propriété est un processus coûteux. Plus de la moitié (54 %) des personnes interrogées pensent que l’accession à la propriété est un objectif réalisable, 26 % n’en sont pas certaines et 20 % ne pensent pas du tout que cet objectif soit réalisable.

« Il n’est pas surprenant que les jeunes acheteurs potentiels voient d’immenses avantages dans le fait d’accéder à la propriété », a déclaré Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage. « Ce qui est à la fois surprenant et prometteur dans ces résultats, c’est la façon pragmatique et réfléchie dont ces personnes s’attaquent aux obstacles liés à l’accessibilité financière. Ils sont bien informés sur l’état du marché immobilier et sur la grande variété de programmes gouvernementaux mis en place pour aider les jeunes familles à se loger. Ils sont extrêmement soucieux d’économiser pour le versement de leur mise de fonds, qui est souvent le principal défi auquel les acheteurs sont confrontés. Enfin, ils sont ouverts à des solutions créatives, telles que l’achat avec des amis ou des membres de la famille, ou encore l’acquisition d’une propriété dans l’intention expresse de louer une partie de la maison à un locataire ».

Les jeunes Canadiens confiants vis-à-vis de leur avenir financier
 

Parmi les jeunes Canadiens ne possédant pas encore une propriété, 75 % déclarent prévoir d’acheter un logement comme résidence principale au cours de leur vie.

« La plus jeune cohorte d’acheteurs de maisons au Canada ne manque pas d’obstacles sur le chemin de l’accession à la propriété. Bien que les coûts d’emprunt aient commencé à baisser, la pénurie chronique de l’offre a empêché les prix des logements de chuter, alors même que la demande s’est affaiblie sous le poids des taux d’intérêt élevés », a déclaré M. Soper. « Malgré ces obstacles, les nouvelles générations d’acheteurs restent déterminées à poursuivre leur quête de propriété immobilière, et sont remarquablement optimistes quant à leur capacité à faire de leur rêve une réalité. »

Parmi les personnes interrogées pensant qu’il est possible d’accéder à la propriété, 45 % affirment qu’elles économisent avec diligence et auront suffisamment d’économies dans un avenir proche pour acheter un logement. Trente et un pour cent d’entre elles affirment que leur trajectoire professionnelle leur permettra de gagner un revenu élevé, et donc de disposer d’une épargne suffisante pour acheter un logement, tandis que 26 % affirment que leur revenu, combiné à celui de leur partenaire de vie, est suffisamment élevé pour leur permettre d’acheter un logement dans l’avenir. Les personnes interrogées pouvaient choisir plus d’une réponse à cette question.

Pour réaliser leur objectif d’accession à la propriété, les jeunes aspirants acheteurs font des sacrifices
 

Quarante pour cent des personnes interrogées envisageant d’acheter un logement déclarent qu’elles prévoient de le faire dans les 5 à 10 prochaines années, tandis que 25 % déclarent qu’elles prévoient d’acheter un logement dans plus de 10 ans. Encouragés par la perspective d’une baisse des coûts d’emprunt, près d’un répondant sur cinq (18 %) déclare avoir l’intention d’acheter un logement au cours des trois prochaines années, et 13 % prévoient de le faire d’ici trois à cinq ans.

Pour atteindre leur objectif d’accession à la propriété, près de la moitié de ceux qui prévoient d’acheter (47 %) déclarent économiser régulièrement une partie de leurs revenus en vue d’une mise de fonds. Quarante-deux pour cent affirment qu’ils paient avec diligence leurs prêts et leurs factures afin d’améliorer leur cote de crédit, tandis que 34 % disent qu’ils réduisent leurs dépenses discrétionnaires pour épargner davantage. Trente pour cent des personnes interrogées vivent avec leur famille et économisent pour une mise de fonds, en payant peu ou pas de loyer. Les personnes interrogées pouvaient choisir plus d’une réponse à cette question.

« Pour accéder à la propriété, de nombreux jeunes ne renoncent pas seulement à de petits plaisirs quotidiens, mais font aussi des compromis qui ont un impact sur leur stabilité financière à long terme. Il s’agit notamment de sacrifices tels que le report de l’épargne pour les études ou la retraite, et l’abandon d’autres investissements importants », a fait remarquer M. Soper. « Si les décideurs politiques avaient besoin d’un nouvel exemple de l’impact de la crise chronique de l’offre de logements de notre pays sur la sécurité financière et le bien-être des jeunes, le voici.

Au Canada, même si la participation des parents à l’achat d’une première propriété est devenue de plus en plus courante, ce ne sont pas tous les jeunes acheteurs qui puiseront de l’argent dans les économies de papa et maman. Près de la moitié (47 %) des personnes interrogées affirment qu’ils ne recevront aucune aide financière de la part de membres de leur famille pour l’achat de leur logement. En revanche, 32 % affirment qu’ils recevront une forme de soutien financier pour l’achat de leur première maison.

source: Blogue Royal LePage 22 août 2024


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